Sous Illustrator, il existe des symboles. A quoi servent-ils, et peut-on arriver à les modifier et les ordonner pour leur faire faire ce que nous souhaitons ? La réponse est oui. Voici comment...

Pour commencer, vérifier que votre panneau Symboles est affiché. Si ce n'est pas le cas, allez dans Fenêtre > Symboles pour obtenir le panneau correspondant.
De base, vous avez peu ou pas de symboles affichés. Nous allons en créer un. Ici, j'ai réalisé une plume à l'aide de l'outil Plume (raccourci : P).
Une fois votre forme tracée, cliquez sur "Nouveau symbole" dans le panneau symbole, et cochez "graphique". Vous devriez à présent avoir votre plume qui apparaît dans un cadre, à côté des autres symboles.

Nous allons maintenant créer un nuage de plumes en utilisant l'outil Pulvérisation de symboles (raccourci : Maj+S). Cela fonctionne comme une bombe de peinture, vous pulvérisez des symboles un peu partout. Ne vous inquiétez pas s'ils n'ont pas l'orientation ou la couleur exacte que vous souhaitez. Tout reste à faire...
Vous avez une bonne quantité de plumes ? Présentons maintenant les outils qui vont avec les symboles. Vous les aurez sous forme de liste si vous restez appuyé sur l'outil Pulvérisation de symboles.

Tout d'abord, nous allons coloriser certaines plumes avec l'outil de colorisation. Sélectionnez vos symboles et à l'aide de cet outil, choisissez une nouvelle couleur pour certaines de vos plumes. Sachez que vous devez en premier lieu choisir une couleur dans le menu avant de vous attaquer à la recoloration.

Attaquons-nous maintenant à la rotation de certaines plumes. Sélectionnez une fois encore votre lot de symboles et faites tourner les plumes que vous souhaitez. Facile, non ? On distingue bien sur l'image les directions de rotation indiquées par les flèches.

Nous allons maintenant déplacer les plumes sur un axe, autrement dit, les faire glisser. On utilise pour cela l'outil de glissement, qui permet de décaler les plumes. Une fois encore, tous les déplacements sont marqués par les contours de sélection. Facile, non ?

Les plumes sont trop rapprochées ? Qu'à cela ne tienne. Voilà l'outil espacement, qui va résoudre tous vos soucis. Utilisez-le pour espacer les plumes, de la même façon que vous les feriez tourner ou glisser.

Enfin, on termine avec le changement de taille des plumes. Augmentez la taille de celles que vous souhaitez en restant appuyé plus ou moins longtemps

Vous l'aurez compris, il y a de multiples outils qui vous permettent d'influer sur les symboles. Ainsi, vous créerez facilement un envol de pétales de fleurs, des plumes en vol ou encore un nuage de particules.
Je n'ai pas présenté tous les outils disponibles avec les symboles. Il y en a d'autres que je vous laisse découvrir.

On peut jouer avec l'optique et créer des images qui ne paraissent pas être ce qu'elles sont, en réalité. Nous allons aujourd'hui voir comment créer une fleur qui semble floue si on la regarde attentivement, mais qui est en réalité parfaitement nette.
J'ai choisi ici d'utiliser Illustrator, et de créer un nouveau document (raccourci : Ctrl + N) de 200 sur 200 pixels.
Commencez par remplir votre rectangle d'une couleur foncée (ici rouge). Ensuite, tracez des ellipses (raccourci : L) et dupliquez-les à l'aide de la touche Alt. Dupliquez plusieurs fois l'ensemble pour obtenir le résultat ci-dessous.

A force de dupliquer votre fleur, vous allez obtenir une fleur très détaillée que vous pourrez multiplier et colorer dans une couleur voisine (ici : du orange). Rajoutez une nouvelle fleur jaune par-dessus, comme sur l'image ci-dessous.

C'est déjà fini, votre illusion est prête. Fixez la fleur jaune du dessous, vous aurez l'impression qu'elle est floue.
Une petite démonstration qui vous montre qu'il faut faire très attention avec les jeux d'opacité, et que si vous n'y prenez pas garde, vous risquez de vous retrouver avec un résultat flou !!!

Un masque d'écrétage sert à n'afficher qu'une partie d'une forme ou d'un tracé, en dessinant par-dessus une forme qui servira de masque. Cette technique est beaucoup utilisée pour faire des reflets dans les textes lors des créations de logos. Nous allons voir comment créer un masque d'écrétage.

Tout d'abord, écrivons notre texte, vectorisons-le et ajoutons-lui les effets voulus. Il suffit ensuite de le dupliquer. Un des exemplaires sera conservé, et l'autre sera écrété, et coloré pour servir de reflet. Le reflet doit être blanc. On colorie donc en blanc le second mot "Masque".

Nous allons créer un reflet arrondi. Le masque d'écrétage doit donc être tracé à l'aide de l'outil Ellipse (raccourci : L). Peu importe la couleur de l'ellipse, elle va disparaître et se transformer en masque.
On fait un clic droit et on sélectionne Masque d'écrétage.

Il n'y a plus qu'à replacer votre reflet sur votre texte original. Puisqu'il est blanc, cela masque une partie du texte. Il faut maintenant régler l'opacité de votre reflet.

Et voilà, avec une opacité un peu réduite, vous obtenez un joli résultat. Cela vous fait gagner beaucoup de temps en matière de tracé et vous évite de tout dessiner à la main en suivant la forme des lettres.

Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux formes personnalisées de Photoshop (que vous voyez dans l'image ci-dessus). Que sont ces formes, et à quoi servent-elles ?

En fait, les formes personnalisées sont des formes que vous pouvez tracer (de la même façon que vous traceriez un rectangle ou un cercle). Une fois tracées, on peut leur appliquer des effets et bien sûr, des options de fusion.
Si vous vous débrouillez bien, vous pourrez même arriver à en faire des pictogrammes.

Le but de cet article est de vous démontrer l'utilité de ce genre de formes. Ne les négligez pas, elles sont un gain de temps considérable.

Traçons par exemple 3 formes personnalisées, sur 3 calques différents. Pourquoi 3 calques ? Parce que nous allons appliquer des options de fusion différentes à chacun des calques, et nous serions embêtés si les formes se trouvaient toutes sur le même calque.

Pour chacun des calques, vous allez devoir trouver les meilleures options de fusion. Faites des tests et regardez ce qui est joli.

Dans notre cas, on optera pour des incrustations en dégradé, des biseautages et des ombres portées. Et voilà le travail !

Vous vous êtes peut-être déjà demandé s'il est possible, sous Photoshop, de créer son propre motif pour qu'il s'ajoute à la liste de motifs déjà existants. La réponse est bien entendue oui. Nous allons voir comment créer un motif du début à la fin.
Pour cette première création de motif, nous allons faire des rayures. Ces mêmes rayures ont été utilisées sur l'image tout en haut.

Pour commencer, créez un nouveau document de 3x3 pixels et prenez l'outil crayon, en noir, et de taille 1 pixel. Dessinez comme sur l'image ci-dessus.

Et voilà, le dessin de notre motif est terminé. Déjà ?!
Nous allons maintenant l'enregistrer. Pour cela, allez dans Edition > Utiliser comme motif. Nommez votre motif comme vous le souhaitez et cliquez sur ok.

Votre motif a été ajouté à la liste des motifs par défaut de Photoshop. Pour le retrouver, utilisez l'outil Pot de peinture (raccourci : G) et sélectionnez "Motif" dans la liste déroulante, en haut.
Comme les couleurs unies, les motifs servent aux remplissages. Vous pouvez ensuite leur appliquer des effets.

Je vais vous parler aujourd'hui d'un outil très utile dans Illustrator, notamment lorsqu'on cherche à créer des formes ayant une symétrie des plus parfaites. Il s'agit de l'outil miroir. Avec cet outil, nous allons apprendre à créer une forme de tulipe, comme sur l'image ci-dessus.

Pour commencer, tracez la moitié de votre tulipe à l'aide de l'outil Plume (raccourci : P).

Sélectionnez votre forme à l'aide de la flèche noire (raccourci : V) et faites un clic droit. Sélectionnez Transformation > Miroir. Une fenêtre s'ouvre alors.

L'outil miroir est un outil de symétrie. Nous allons à présent lui passer des options pour obtenir le résultat escompté. Cochez la case Aperçu si vous souhaitez voir l'impact de vos modifications en temps réel. Cochez ensuite Vertical pour l'axe. Vous voyez que votre tulipe se retourne. Cependant, vous voulez conserver l'original. Cliquez donc sur Copier et admirez le résultat.

Bon, ce n'est pas encore tout à fait ça. Déplacez votre moitié de tulipe, et rapprochez-la de la première moitié. Vous devriez obtenir un résultat proche de celui ci-dessous.

Une fois que vous avez obtenu ce résultat, vous n'avez plus qu'à sélectionner les points qui se font face à l'aide de la flèche blanche (raccourci : A) et de les joindre (Ctrl + J) pour fermer votre forme.
Libre à vous de la remplir ensuite de couleur et de lui appliquer certains effets.

Il n'est pas rare que pour un effet visuel, on ait besoin d'écrire en biais, ou en suivant un tracé précis, sous Illustrator. Nous allons donc voir comment faire pour écrire sur une de ses propres formes. Vous allez voir, c'est très facile.
Commençons par tracer notre forme, à l'aide de l'outil plume (raccourci : P). Peu importe sa couleur, puisque notre forme disparaîtra lorsque nous écrirons dessus.

Et voilà, nous avons notre forme. Nous allons donc à présent nous emparer de l'outil Texte (raccourci : T) et survoler la forme. Vous noterez que le pointeur change, au survol. Cliquez, et vous pouvez commencer à écrire !

Comme pour une saisie normale, vous pouvez centre votre texte, le mettre en gras, changer sa couleur, etc...
Une fois que vous avez saisi l'intégralité, vous pouvez, si vous ne souhaitez plus le modifier, faire un clic droit et vectoriser le texte.

Une fois vectorisé, vous pourrez appliquer un effet à votre texte, comme dans l'image ci-dessus, par exemple. Vous noterez que le résultat est vraiment très sympathique.

La vectorisation dynamique, est-ce que ça vous parle ? Si la réponse est non, cet article devrait pouvoir éclairer votre lanterne.
En fait, la vectorisation dynamique est une fonctionnalité du logiciel Illustrator, qui permet de transformer une image Bitmap en une image vectorielle.

Par exemple, prenons notre jeune fille dessinée ci-dessus. On va la sélectionner et cliquer sur la petite flèche à côté de vectorisation dynamique.

Pourquoi ne pas cliquer directement sur le bouton ? Parce que cela vous donnera une vectorisation par défaut, la plus légère possible, et jamais en couleur. Il est très rare que ce type de vectorisation soit la meilleure. Il vaut mieux régler soi-même les options de vectorisation, ce que nous allons faire de suite.

Les options de vectorisation se présentent sous forme d'une fenêtre, celle ci-dessus. On va tout d'abord cocher la case Aperçu, à droite, qui permet de voir ses modifications en temps réel. Ainsi, vous ne cliquez sur Vectoriser, que quand tous les paramètres vous conviennent.

Intéressons-nous en priorité à 3 paramètres : pour commencer, le mode. Vous avez le choix entre couleur, noir et blanc ou niveaux de gris, et cela vous permet de choisir le type d'image que vous vectorisez.
Ensuite, le seuil, qui permet de vectoriser plus ou moins l'image (et de faire varier la quantité et l'épaisseur des contours, dans une image bicolore, comme la nôtre).
Et enfin, l'atténuation, qui atténue le rendu. Vous pouvez faire varier ces paramètres et une fois que le rendu vous satisfait, cliquez sur Vectoriser.

On a ci-dessus une vectorisation ratée, à gauche, et réussie, à droite. Jouez avec les paramètres, et n'hésitez pas à recommencer, tant que le résultat vous déplaît.

Le Creative Commons (autrement appelé CC) est une organisation non lucrative qui vise à aider les artistes à protéger leurs créations. Pour ce faire, il existe différentes licences, ayant chacune une dénomination et un but bien défini.
Voici les licences qui existent, et leur fonction :

- Attribution (BY) : La licence Attribution nécessite une signature de l'auteur ayant créé l'œuvre, à l'origine.

- Non Commercial (NC) : Cette licence interdit à quiconque d'utiliser l'œuvre à des fins commerciales, sans l'autorisation de l'auteur.

- Non Derivative Works (ND) : Impossibilité d'intégrer l'œuvre partiellement ou totalement.

- Share Alike (SA) : Lorsque l'œuvre est partagée, obligation de la partager avec une licence similaire à la licence initiale.

Sachez que toutes ces licences sont bien entendues cumulables.
Pour plus de détails, je vous conseille de lire cet articles sur les Licences Creative Commons.

Vous avez déjà voulu installer un Brush Photoshop, et on ne vous a jamais expliqué comment ? C'est tout simple, en fait.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un Brush, il s'agit en fait littéralement d'une "brosse", c'est-à-dire d'une forme de pinceau.
Cette forme, une fois installée, pourra être utilisée avec l'outil Pinceau, un peu comme un tampon.

Un Brush est un fichier de format .abr.

Pour télécharger des Brushes, je vous conseille le site DeviantArt, très fourni et plein de beaux brushes de qualité.
Allez sur le Brush de votre choix, et téléchargez le fichier .abr. Parfois, ce fichier est compressé, décompressez-le.

Ensuite, vous allez copier ce fichier et le coller dans C: > Programmes Files > Adobe > Adobe Photoshop CS3 > Paramètres prédéfinis > Formes. Il y a normalement beaucoup de fichiers déjà présents. Ce sont les Brushes par défaut.

Votre fichier va venir se placer avec les autres. Redémarrez Photoshop, et sélectionnez l'outil Pinceau. Vous n'avez plus qu'à sélectionner votre Brush pour l'utiliser.

Si votre Brush n'apparaît pas, cela peut venir du fait que vous avez mis le fichier .abr au mauvais endroit, ou de la version de votre logiciel. Eh oui, les Brushes ont aussi une version. Vérifiez-la avant de les installer.